L’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, a rencontré le prêtre anglican de St Andrew’s Ramallah en Palestine, le jeudi 14 mars dernier. "Cette guerre et ses massacres doivent cesser et cela doit prendre fin maintenant", a déclaré le chef spirituel de l'Eglise d'Angleterre lors de cet entretien.
Le 14 mars, le prêtre anglican de St Andrew’s Ramallah en Palestine et l’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, se sont rencontrés pour parler des conséquences de la guerre entre Israël et le Hamas.
I was delighted to meet today with my brother in Christ, the Reverend Fadi Diab, the Anglican priest from St Andrew’s Ramallah in Palestine.
— Archbishop of Canterbury (@JustinWelby) March 15, 2024
In listening to him I heard again how the war in Gaza has upended life in the West Bank and East Jerusalem and created untold misery and… pic.twitter.com/nfqZglMBJs
Au cours de leur réunion, le religieux palestinien a rapporté les bouleversements liés à la guerre en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. "En l'écoutant, j'ai entendu à nouveau comment la guerre à Gaza a [...] créé une misère et des souffrances indicibles. Les barrages routiers, les fermetures et la suspension des permis de travail ont plongé d'innombrables familles dans la pauvreté", a affirmé Justin Welby suite à cet échange.
Les hommes d'Église ont également évoqué la mort "insensé" de Rami Hamdan Al Halhouli survenue le 12 mars. Un jeune garçon a été accusé d’avoir "mis les forces de sécurité en danger en tirant des feux d’artifice aériens dans leur direction" selon la police des frontières israéliennes. "Un enfant de 12 ans tenant un feu d’artifice n’est pas un terroriste mais simplement un enfant innocent tenant un feu d’artifice. Rien ne justifie sa mort", a souligné l'archevêque britannique.
À l'issue de leur entretien, ils ont lancé un appel à mettre un terme à la guerre et à "ses massacres". Ils ont également demandé la libération des otages et une aide "immédiate et sans restriction" pour la population de Gaza.
"Cette guerre et ses massacres doivent cesser, et cela doit prendre fin maintenant. Tous les otages doivent être libérés. Une aide immédiate et sans restriction doit être assurée pour faire face aux conditions proches de la famine à Gaza."
Mélanie Boukorras